né à Lisieux le 23 Février 1953
Arts-Appliqués de Sèvres.
Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris
Lauréat de la Casa Vélasquez à Madrid
2023
« Les Arts Imprimés » – Galerie “A l’Ecu de France”, Viroflay
« Art Capital »- Grand Palais Ephémère, Paris
« Visionnaires d’hier et d’aujourd’hui ? »- Galerie Anaphora, Paris V
« Contre courant »- Greniers à Sel, Honfleur
« De la Casa Velazquez à la Normandie »- Musée Villa Montebello, Trouville
« Journées de l’Estampe »- Place Saint Sulpice, Paris
2022
« TU »- Le Trait – Graveur d’Aujourd’hui, Fondation Taylor, Paris IX
« Le Burin dans tous ses Etats »- Galerie Anaphora, Paris V
« Pointe et Burin »- Fondation Taylor, Paris IX
« Gustave Bertinot (1822-1888) »- Participation à l’exposition, Un portrait au Burin, Musée Beaux Arts, Louviers
2021
« Une image peut en cacher une autre » Galerie Anaphora, Paris V
« Monté en épingle » La Manufacture Bohin, Saint Sulpice sur Risle
2019
“Corps en Mouvement”, Galerie Anaphora, Paris V
2018
“Estampes en Yvelines “d’Autres Rivages …” “Deuxième Biennale de l’Estampe” La Tannerie, Houdan
“Passage et Polyptyque” Galerie Anaphora, Paris V
“En Mouvement” Galerie Anaphora, Paris V
“Petits Formats pour Grands Voeux”, Galerie Anaphora, Paris V
2017
“Faces 5”, Assemblages et Volumes, Galerie “A l’Ecu de France”, Viroflay
“Le Passage dans tous ses Etats”, Portfolio III, Edition Anaphora Paris V
“Petits Formats pour Grands Voeux”, Galerie Anaphora, Paris V
2016
“Nuances de Noir” Peintures – Dessins, Galerie “A l’Ecu de France”, Viroflay
“Trait – Portrait” La Manufacture Bohin, Saint Sulpice sur Risle
“Petits Formats pour Grands Voeux”, Galerie Anaphora, Paris V
2015
“La Gravure entre Tradition et Modernité”, Centre Culturel, André Malraux, Le Bourget
2014
“Mouvements” Oeuvres Peintures Récentes, Théâtre Scène Nationale 61, Alençon
2013
Michèle Broutta, “L’Edition exemplaire(s)” Musée du Dessin et de l’Estampe Original, Gravelines
2012
Double Album, Peintures, Galerie “A l’Ecu de France”, Viroflay
Les Visionnaires, Panorama Museum, Bad Frankenhausen (Allemagne)
2009
Union d’Arts, Oeuvres Récentes, Galerie “A l’Ecu de France”, Viroflay
2002
Le Signe et la Marge, Galerie “A l’Ecu de France”, Viroflay
2000
Galerie du Paradis, Oeuvres Récentes, Lisieux
1999
MAC-2000, Peintures-Dessins, Paris
1998
Galerie Virus, Peintures, Anvers (Belgique)
1996
Galerie Armand Gaash, Peintures, Dudelange (Luxembourg)
1994
Galerie Le Soleil Bleu, Peintures, Versailles
Triennale Mondiale de l’Estampe, Rétrospective Gravures, Clermont Ferrand
MAC-2000, Peinture, Paris
1993
Casino, Peintures, Villers sur Mer
Galerie du Paradis, Dessins-Peintures, Lisieux
1991
Galerie Michel Broutta, Peinture-Lavis, Paris
1990
Galerie Oberlin, Peintures, Strasbourg
1989
MAC-2000, Dessin-Lavis, Paris
1978
Galerie “La Nouvelle Gravure”, Burin Dessins, Paris VI
1989
Rétrospective de l’Oeuvre Gravée, Salon d’Automne, Prix Jeune Gravure
Mutiples expositions de groupe en France et à l’étranger
1980-98
Le Trait (Sociétaire)
1977-83-97
Jeune Gravure Contemporaine
1975-80
Salon de Mai
2015
“Animots”, Poêmes de Jean Jacques Marimberg, Edition Carnets de Dessert de Lune, Belgique
2012
“Voix d’Encre” n°48, Cinq encres de Chine
2003
“Repères pour la Spiritualité” de B. Descouleurs, Edition Desclée de Brouwer
2001
“L’Asie et Nous”, de Jean-Luc Domenach, Edition Desclée de Brouwer
1999
“Les Trois Parques” de Linda Lé, Edition Pocket, Paris
1994
“Sully le Fédérateur”, texte de Michel Déon, Une gravure originale collectif de six artistes, Edition OGC, Paris
1987
“Dominique” de Eugène Fromentin, Dix illustrations et un hors texte gravé,
Collection Lettres Françaises, Imprimerie Nationale, Paris*
Département des Estampes de la Bibliothèque Nationale, Paris
Fonds Départemental d’Art Contemporain, Orne
Fonds National d’Art Contemporain, Paris
Fonds National d’Art Contemporain, Rennes
Musée d’Art et d’Histoire de Lisieux
Musée du Dessin et de l’Estampe Originale, Gravelines
Musée d’Art Moderne de Séoul
Musée de Linkoping et Norkoping, Suède
Musée National d’Art de Stockolm, Suède
2016
Prix du Public, Trait-Portrait, La Manufacture Bohin
2001
Prix Paul Gonand, Gravure au Burin, Fondation Taylor
2000
Prix Taylor
1988
Prix de la jeune Gravure, Salon d’Automne, Grand Palais, Paris
1985
Prix du Salon de la Gravure, Bayeux
1980
Prix Wildenstein et Florence Gould, Académie des Beaux Arts de Paris
1978-80
Lauréat de la Casa Velasquez, Séjour de deux ans à Madrid (Espagne)
Maxime Préaud “Les Visionnaires” préface du catalogue, Musée Panorama, Frankenhausen – 2012
Marie-Janine Solvit “La Gravure Contemporaine”, éditions Le Temps Apprivoisé, Diffusion : Buchet Chastel, 1996
Gérard Sourd “Nouvelles de l’Estampe” n°135, Juillet 1994
Jean-Louis Férrier “L’Art du XXème Siècle”, Réédition Flammarion, 1992
Marc Hérissé “La Gazette de l’Hôtel Drouot”, Novembre 1991
Alain Nahmias “Arts et Métiers du Livre” n°170, 1991
Michel Random “L’Art Visionnaire”, Edition Philippe Lebaud, 1991
Laurent Boudier “Télérama”, Octobre 1991 et Novembre 1989
Marie-Paul Ferrandi “Arts et Métiers du Livre”, n° 157, 1989
Marcelle Elgrishi-Gautrot “Nouvelles de l’Estampe” n° 107, Octobre 1989 et Juillet 1987
Extrait de Michel Random :
«Etienne Lodého a toutes les impatiences du voyageur qui n’a de cesse d’explorer tous les univers de la vision. Son oeuvre est déjà un miroir à plusieurs facettes et à plusieurs styles. Ainsi, il passe de la maîtrise de la forme et du symbole à son refus, puis éclate en lumières et formes jusqu’à l’abstraction. Tout un lui jaillit avec l’urgence d’un devenir inquiet et pourtant enjoué. Mais cette démarche, où tout est incessamment remis en question, révèle une liberté créatrice aigüe, une nécessité d’être autant que de créer, ce qui donne vie à l’ensemble de son oeuvre gravée ou peinte, une vie singulière parfois déconcertante, mais toujours animée du vrai souffle de la création.»
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Le geste rapide « inspiré », étonnamment libre et sûr, exécuté à la main levée dans une grande fluidité, répond au naturel de l’artiste en représentation après un patient travail d’étude. La magie brève de l’instant est parfaitement rendue par les matières légères et volantes du lavis fixées en surface. L’absorption immédiate du papier ôte les possibilités de repentir et chaque poil du pinceau transmet le plus léger frémissement de la main ou du bras et s’implique avec une infinité de nuances, d’épaisseurs, d’opalescences comme dans les pleins et déliés de traces calligraphiques abstraites.
Dans ce moment unique de l’acte créateur, tout objet, tout geste, toute parole – ou tout silence – va prendre une éloquence extrême et un maximum d’intensité. Alors le temps comme dit Bachelard « ne coule plus, il jaillit ». Le signe vrai, essentiel, pur, fait pour être regardé, se prolonge dans une béance du temps.
Marie-Paule Ferrandi
Extrait
